Escapade en terre bourguignonne (avant le confinement)
Nous en avions rêvé depuis longtemps, il s’est concrétisé les 6 et 7 mars à Dijon. Ce rêve ? Un week-end assomptionniste à Dijon !
Une dizaine de laïcs de Juvisy et Thang, notre jeune frère de la communauté, sont arrivés par train et voiture dès le vendredi pour un repas partagé chez Nathalie accompagnée de Pierre. Occasion de se retrouver dans un contexte différent et joie de faire mieux connaissance et de partager ce qui fait notre quotidien.
Le samedi, la paroisse Notre Dame de Dijon et son prêtre coopérateur, Éric (ami de Jean François Petit) nous ont accueillis pour un temps de formation/échanges sur le thème « Partager des convictions fortes, accepter les différences », mené par Bernard Franot, responsable de la formation au sein du CA de l’Alliance. Une dizaine de dijonnais nous ont rejoints, impliqués dans divers mouvements et associations. La journée fut intense, riche en partage d’expériences et appropriation d’outils. Nous avons réfléchi sur nos représentations, ce qu’elles impliquent dans nos comportements, ce qui transforme une vérité en conviction, et sur les différents degrés d’acceptation des différences. En conclusion, nous percevons que débattre est un art, que confrontation n’est pas forcément synonyme de conflit, et que le seul risque du débat, c’est de changer d’avis !
Nous nous sommes ensuite retrouvés pour un temps de célébration à l’église Notre Dame, dont le mur extérieur porte la petite chouette sculptée mascotte des dijonnais, mais que nous avons seulement touchée des yeux à cause du coronavirus qui sévit aussi à Dijon.
La soirée fut consacrée aux témoignages des laïcs engagés (ou pas) dans l’Alliance, avec l’apport de quelques petits films sur la Congrégation et le Père d’Alzon et les précisions bienvenues de Thang sur la vie religieuse et le charisme assomptionniste. Michèle et ses amies de Chalon nous avaient rejoints pour ce temps de présentation.
Le lendemain, la journée a commencé par une visite à pied du centre ville médiéval de Dijon, son palais des Ducs, le musée des Beaux arts. Elle s’est poursuivie l’après midi par une balade contée autour des vitraux de Gérard Garouste dans l’église de Talant. Pierre, Michelle et Nathalie avaient préparé de quoi nous faire réfléchir sur le rôle des femmes de la Bible jusqu’à celles d’aujourd’hui dans l’histoire du salut.
Les rayons de soleil ont éclairé ce beau week-end, et raccompagné nos visiteurs au bercail essonnien. Avec un seul désir, revenir !
Nathalie Jolivet
Week-end fraternel, mais week-end de promesses aussi, de promesses assomptionnistes c’était l’idée… Nous ne savons jamais ce qui va naitre des graines jetées en terre… Ce ne sont même pas les initiateurs de ces journées qui le sauront. Que faire avec la formation de Bernard : elle ne nous appartient plus, et on peut présager que les dijonnais utiliseront les outils proposés pour eux mêmes ou pour leurs associations. Ils auront un autre style dans leur gouvernance, leurs animations, l’élaboration de leurs projets. .Comme une couleur assomptionniste si discrète qu’on la verra à peine.
Beaucoup plus vibrante la couleur du soir, dans l’affirmation de leur identité par les laïcs de l’assomption présentant leur association… Peu d’étrangers à l’alliance pour entendre ces témoignages, mais des annonces à travers la communication côte-d’orienne : le site du diocèse, les autres courants de spiritualité. Savoir la diversité de ce qui existe, c’est quand même être plus catholique.
Quant à l’itinéraire talantais autour des vitraux de Notre Dame, parmi les femmes d’alors ou d’aujourd’hui, il a permis d’écrire des textes dans une plaquette, de choisir des visages de femmes en mobilisant les bonnes idées de nos amies. Encore une couleur assomptionniste, avec des irisations ignatiennes. Les participants sont enchantés, on reviendra. Et on recommencera.
Pierre Durand